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Projet Justice avec les 4e

Publié le vendredi 25 mars 2022 15:30 - Mis à jour le vendredi 25 mars 2022 15:35
2 phases pour ce projet en 4e, initié par Mme Alakani notre assistante sociale, accompagnée des professeurs d'EMC : les élèves assistent à des audiences au tribunal correctionnel de Vienne, puis reçoivent la PJJ (protection judiciaire de la Jeunesse)

Les élèves ont pu voir le déroulement d'une audience, la tenue de l'audience par les juges, l'intervention des avocats, la parole des prévenus et l'intervention de la procureure. Ces premières sorties furent riche en émotion.

Ce mardi 8 mars 2022, le premier demi groupe de la classe de 4ème3 a démarré le projet justice en assistant à une audience correctionnelle (jugeant des délits) au tribunal judiciaire de Vienne.

Lors de cette audience, ils ont été dans un premier temps reçu par l'une des greffières du tribunal puis ont assisté à 3 affaires :

- une affaire de dégradation de bien public : un monsieur détenu à la prison de st Quentin Fallavier qui avait détruit et mit le feu à sa cellule.

- une affaire de conflit de voisinage mêlant harcèlement et droit à l'image qui n'a pu être jugée ce jour car une enquête était en cours.

- une affaire d'homicide involontaire et de blessure involontaire : un jeune de 20ans qui conduisait de manière imprudente avec 4 passagers à son bords a causé un accident : l'une de ses passagère est décédée, les trois autres ont eu des séquelles physiques et psychologiques. Nous n'avons pas eu le jugement de cette affaire car nous avons dû partir avant.

 

Mardi 15/03, les élèves ont assisté à deux audiences :

-la première traitait une affaire d'escroquerie sur la vente d'une voiture où le kilométrage avait été modifié. Le vocabulaire était complexe et les plaidoiries des avocats relativement longues mais les élèves ont su rester concentrés et intéressés.

- la deuxième traitait une affaire d'atteinte sexuelle d'un animateur d'une activité extra-scolaire sur un mineur de moins de 15 ans : les élèves ont été chamboulés par la deuxième affaire surtout. Ils ont pu mesurer l’écart entre une fiction télé (série policière ou autre) et le réel, avec de « vrais gens », auteurs et des victimes.

2 autres séances à venir, les 22 et 29 mars.

Par Anaïs Alakani, assistante sociale